Il semble aujourd'hui que, malgré les nombreuses concessions faites par le pape actuel à leur endroit, les intégristes catholiques (particulièrement représentés, en France et en Suisse, entre autres, au sein de la FSSPX, la "Fraternité Sacerdotale Saint Pie X"), aient désormais refusé tout accord de réunification complète avec l'Eglise Catholique Romaine, un accord qui les eût obligés à une acceptation sans concession des textes du Concile Vatican II. Ce qui faisait problème à Mgr Lefèbvre, évidemment, ce n'était pas d'abord la liturgie, mais les orientations concernant le dialogue oecuménique et interreligieux ou la liberté religieuse et de pensée, que divers documents conciliaires (Déclarations, Décrets ou même Déclarations) affirment être constitutifs désormais de la foi catholique.
Faut-il déplorer cet échec?
Oui et non.
Oui, parce que l'unité de la foi et de l'Eglise est toujours à rechercher, et là-dessus on doit souligner que le pape actuel a, semble-t-il, consenti à tous les efforts possibles (pape qui, pour rappel, a été un théologien expert au Concile Vatican II).
Non, parce que donner droit de cité à l'intégrisme n'était pas de mise et de ne peut jamais l'être dans la foi catholique (quel que soit, sur ce point, son douloureux passé).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire