samedi 26 juin 2021

"Dieu n'a pas fait la mort..."

 Les lectures bibliques de ce dimanche - treizième dans l'année - nous invitent à méditer encore une fois sur la mort. Sur notre mort.

Inévitable, d'abord et comme l'écrivait mon ami Hector Bianciotti dans le premier tome de son autobiographie, alors qu'il avait l'âge que j'ai aujourd'hui (et même moins) : "Aussi longue soit l'étendue du sursis, l'échéance est pour demain..." Nécessaire, évidemment : que ferait-on si l'on ne mourait pas? Où mettrait-on tout le monde? La mort individuelle est indispensable au renouvellement de l'espèce! Cruelle, pourtant : nos deuils sont toujours difficiles, et surtout lorsque c'est un enfant qui meurt, comme le rapporte l'épisode évangélique proclamé (Mc 5), avec l'histoire de cette petite fille que Jésus va ressusciter - je peux imaginer qu'il n'y a pas de plus grande souffrance que la perte d'un enfant.

Pourtant, comme l'indique clairement le Livre de la Sagesse (Sg 1, 13) : "Dieu n'a pas fait la mort et ne prend pas plaisir à la perte des vivants." Et Jésus ressuscite les morts - et notamment dans la page évangélique précitée et ces résurrections, qui ne sont encore que des retours provisoires à la vie terrestre, la vie d'avant, sont déjà des prémices de ce que notre foi porte en son coeur : "la" Résurrection, celle de Jésus lui-même, qui n'est pas une reprise ou un prolongement de la vie antérieure, mais l'ouverture d'une Vie inédite, nouvelle, définitive. 

Oui, nous allons vers la mort, certes. Mais les chrétiens que nous sommes le savent bien : nous allons du même pas vers la Vie.

jeudi 24 juin 2021

Trente-sept ans!


 Le 24 juin 1984, il y a donc exactement trente-sept ans aujourd'hui, j'ai été ordonné prêtre par Mgr Jean Huard, dans la Cathédrale de Tournai. Je n'ai pas le goût des nostalgies, mais ce matin je n'ai pu m'empêcher de jeter un bref regard par-dessus mon épaule. 

Les difficultés n'ont pas manqué, certes, ni les traversées douloureuses, les deuils, les maladies, les perplexités, aussi. Mais ce qui domine, c'est l'action de grâce pour tant et tant de visages croisés, d'amitiés nouées, d'accompagnements de toutes sortes.

Ce qui domine, oui,  plus que la fatigue - à certains jours présente, tout de même, hein, avec l'âge! -, ce qui domine, c'est la joie!

dimanche 6 juin 2021

Des nouvelles...

 Absent depuis plusieurs semaines, je reprends doucement contact. J'ai été par deux fois opéré d'un déchirement de la rétine à un oeil, avec des conséquences qui ne sont pas encore finies... Occasion de mieux comprendre le soulagement apporté par Jésus aux aveugles qu'il guérit dans les Evangiles! On redécouvre combien, entre tous, la vue est un sens précieux.

Cela dit, je tire aussi mon chapeau à l'équipe d'ophtalmos qui m'ont entouré et soigné (et continuent de le faire) à l'Hôpital Saint-Pierre, ici à Bruxelles : attention, réconfort et gentillesse étaient toujours au rendez-vous!

Je n'en écris donc pas plus... Il faut que je repose encore mes yeux!