Au soir de l'Assomption, la Sainte Vierge était fidèle au rendez-vous : la dame dont je parlais hier sur ce blog vient d'entrer dans la joie éternelle, entourée de toute sa famille. J'avais eu l'occasion de passer prier près d'elle, de son mari et de ses enfants, dans l'après-midi.
Une autre paroissienne, de Marcq, belle-mère d'un responsable financier de la paroisse, a également rejoint son Seigneur au seuil de cette fête mariale.
Les morts nous précèdent.
Fidèles, ils nous attendent.
Nous sommes dans la communion des saints, socialiter gaudentes, dit une très ancienne formule latine, "réjouis d'être ensemble", de ce côté-ci ou de l'autre de la vie. En attendant, le deuil est là, la souffrance de la séparation, qu'il faut accompagner en partageant les larmes et en semant l'espérance. Nous vivrons décidément toujours au bord du mystère, les yeux plongés dans l'abîme, avec, pour seul viatique, la parcimonieuse lumière de Pâques qui brille au fond de nos détresses.
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