Deux heures de prière avec les jeunes, les enfants et les adultes, à Silly, deux heures magnifiques passées dans le calme, la méditation, les chants, l'écoute de l'Ecriture et la demande d'un discernement spirituel pour vérifier l'état de son cœur.
Et, dans la foulée, des confessions, de jeunes, d'enfants et d'adultes, des moments de vie partagés, des "poids sur le cœur" déposés comme des fardeaux, et la miséricorde de Dieu une nouvelle fois devenue sensible, presque palpable.
Puissance du sacrement, puissance du geste, du rite qui surprend toujours, qui meut une force plus grande que nos bons sentiments.
J'ai l'impression que, grâce à ce genre de veillées, on retrouve l'économie véritable de la réconciliation, loin des velléités "d'être en règle", loin d'un tribunal anticipé dont le prêtre serait le juge.
Il faut vraiment refaire ce long chemin pour réapprendre à voir là un canal de l'amour de Dieu, de sa tendresse, de sa compassion, de sa "connaissance" intime de chacun.
C'est une chance!
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