Les funérailles dont je parlais hier sur ce blog se sont donc déroulées ce matin, paisiblement, et avec une grande participation des élèves des écoles paroissiales où travaillait la défunte. Je suis toujours très heureux de voir combien ici, à Enghien, les écoles sont partie prenante de la vie paroissiale, de la vie communautaire et avec quelle justesse elles se mobilisent pour des événements comme celui-ci. J'ai eu l'impression que les membres de la famille allaient vers l'apaisement, que cette célébration, préparée par tous telle qu'elle l'a été, leur a fait du bien - c'est en tous les cas ce qu'ils m'ont dit lorsque je les ai salués à la fin.
Il y a une puissance de la liturgie, de ses gestes, de ses rites, qui, plus que toute parole et au-delà de toute parole, permet, je crois, le passage à travers le deuil nécessaire. La liturgie opère par elle-même ce que les mots, souvent si pauvres devant le gouffre de la mort, restent impuissants à exprimer. Il faut, en quelque sorte, réapprendre toujours à redonner la parole aux gestes...
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