Le mois de mai, dans nos paroisses, est riche en célébrations de la foi pour les enfants et les jeunes : outre les baptêmes de petits enfants (sensiblement plus nombreux que durant le reste de l'année), ce sont les premières des communions, les professions de foi, les confirmations.
Ces moments ont leur part évidente de "rituels sociologiques", voire de rituels de passage (de l'enfance à l'adolescence, par exemple, entre autres pour les professions de foi généralement célébrées à la fin de la dernière année du primaire). Mais c'est peut-être cette caractéristique, cet ancrage dans la tradition de nos cités, qui leur a permis de se maintenir jusqu'à nous et qui nous invitent, chaque année, à les revisiter pour en faire de fraîches et vraies célébrations de la foi.
J'admire toujours l'enthousiasme, la compétence et le don de soi des catéchistes qui prennent un soin infini à s'occuper de la préparation et de la conduite de ces moments importants. Je suis aussi sensible au fait que, pour beaucoup d'enfants et de jeunes eux-mêmes, c'est un événement de premier plan dans leur intériorité et leur sensibilité spirituelle.
Il nous revient à tous, prêtres et communautés concernés, d'être présents à ces fêtes pour qu'elles soient des moments simples, familiaux, sincères, profonds, emplis de silence intérieur et extérieur, de vérité et finalement de joie.
Comme dit quelque part Marie Noël, si on nous enlevait cela, que resterait-il aux chrétiens pour fêter leur allégresse et les grands tournants de leur vie? "Des chevaux de bois, répond-elle, ou des discours de ministres!" Des kermesses tonitruantes ou des débats électoraux! La perspective - surtout en ce moment! - fait frissonner, en effet...
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