Décidément, les chrétiens quelquefois semblent n'avoir pas progressé d'un pouce depuis les Corinthiens auxquels Paul reprochait d'être divisés entre eux : "Moi, j'appartiens à Paul!" disaient les uns, et les autres :"Moi, à Apollos!" (cf. 1Co). Chez nous, deux mille ans plus tard : "Moi, je suis pour Léonard!" "Et moi, pour Ringlet!" Ah! L'affligeant spectacle!
Heureusement, les chrétiens ne sont pas (que) là. Ils sont d'abord, ils sont surtout dans nos communautés, comme celles que j'ai rencontrées hier et ce matin, à Enghien, à Thoricourt, à Bassilly, à Silly : réjouis de se rassembler en nombre pour célébrer le Ressuscité, réjouis d'accueillir de petits enfants qui furent baptisés. La vraie vie est là, et on a envie de dire : l'Eglise véritable. Je ne dis pas que l'agitation institutionnelle, là au-dessus, n'est pas aussi "l'Eglise", mais franchement, c'est ce que l'on aime le moins en elle!
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