La messe chrismale, ce soir à Tongre Notre-Dame, dans notre Région Pastorale d'Ath, avait quelque chose de simple qui tenait aux personnes particulièrement mises en valeur cette année : enfants et jeunes élèves de l'enseignement spécialisé, et leurs enseignants. Tout ce qui, pour divers motifs, semble aux marges, et que notre foi porte au centre, inlassablement.
C'était aussi pour moi une joie de revoir des confrères rassemblés en cette circonstance, et que l'on voit peu : Bruno, par exemple, qui termine à Paris une maîtrise en théologie morale, sur la question - combien actuelle - de l'accompagnement des homosexualités dans l'Eglise catholique. C'est un jeune prêtre dont j'admire l'intelligence, la finesse. Notre diocèse ne manque pas de talents, vraiment!
L'homélie de l'évêque exhortait à accueillir avec bienveillance les changements sociétaux qui vont aussi assigner à notre Eglise, en divers domaines, une place plus modeste (fabriques d'église, enseignement religieux, etc.) dans les années qui viennent, une place sans doute plus conforme à l'humilité évangélique. Avec bienveillance, si j'ai bien compris, et non avec résignation : je crois que c'est en effet la bonne attitude, à partir du moment où les débats restent vraiment ouverts entre les diverses sensibilités qui traversent notre "belgitude". Notre évêque a d'autre part plaidé pour un nouveau recrutement de catéchistes - je ne peux que relayer ici aussi, à la mesure de ce doyenné et de cette Région pastorale, un appel pareillement nécessaire, urgent même.
Et puis, joie de revoir les personnes, des diocésains d'un peu partout (la Basilique de Tongre ND, loin d'être petite, était bondée), qui veulent vraiment, en cette occurrence, manifester leur désir d'une communauté de vie, de présence.
Les jours saint sont intenses!
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