J'ai eu ce matin la joie de célébrer à deux reprises, à 9h30 dans une paroisse rurale, puis à 11h00 à Enghien, des premières communions d'enfants assez nombreux (une quarantaine au total). Frappé par le sérieux de ces enfants, par une petite fille qui se disait "stressée de recevoir Jésus", par les gamins intimidés... Par les parents émus, aussi, ces parents qu'on a si beau jeu de fustiger "parce qu'ils ne pensent qu'à photographier leurs mômes". Bon, ce n'est pas faux, mais j'ai bien vu que si on les recadre, si on laisse sa chance au rite eucharistique, si on favorise l'intériorité (comme, des deux côtés, les catéchistes y avait admirablement préparé les enfants), alors... quelque chose se passe, qui touche tout le monde, qui rejoint chacun au plus profond, dans des strates qu'il n'aurait peut-être pas imaginées en lui.
Comment mieux illustrer la parole évangélique d'aujourd'hui ("Je suis le chemin, la vérité, la vie"), que par ces enfants qui, communiant à l'éternel Amour, ont fait de lui, en effet, et quoi qu'il leur arrive désormais, "le chemin, la vérité, la vie"? S'en souviendront-ils? Aux générations de chrétiens qui nous suivront de le leur rappeler, lorsque leurs temps seront rudes...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire