Revenons sur l'évangile de dimanche dernier (Lc 12, 13-21), pour l'essentiel composé de la parabole du propriétaire "imbécile" qui accumule et fait des plans de développement sans se souvenir qu'il est fragile et que la vie est éphémère... La parabole est précédée par la requête d'un homme qui est en bisbille avec son frère à propos de leur héritage (scénario hélas fréquent à toutes les époques et dans les "meilleures familles", comme on dit!) Jésus refuse de lui faire justice, ce qui peut d'abord paraître étrange, sauf à penser qu'il n'est pas venu régler des problèmes d'héritages humains, mais tourner notre attention vers le seul héritage qui vaille : celui de l'Alliance, celui du Royaume, celui de la foi.
Un de mes oncles, aujourd'hui décédé, un paysan qui avait eu dix enfants, aimait à répéter que le plus bel héritage par lui reçu et, espérait-il, par lui transmis, c'était précisément la foi.
Le seul héritage, le plus précieux...
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