Depuis la nuit de Pâques, l'Eglise déploie dans sa liturgie, dans les signes qu'elle donne au monde, la chaleur qui rayonne en son coeur : le Christ est ressuscité, dans l'histoire des milliards d'être humains apparus sur notre terre, il est le premier vainqueur de la mort. Un vainqueur définitif : il ne mourra plus, sa Vie désormais inaugurée est celle même de Dieu, et il nous entraîne avec lui dans son cortège triomphal.
Tous les deuils et toutes les vieillesses, toutes les tristesses et toutes les trahisons pourront bien exister encore : ils ne sont que du vent, ils ne sont qu'une ombre qui ne résiste pas au Soleil du Ressuscité. Cette affirmation ne nie en rien la dureté de la condition humaine ou la perplexité de ses questions.
Elle ouvre une brèche, une espérance, fût-elle fragile et vacillante comme la lumière du cierge pascal dans la nuit.
Mais l'église d'Enghien, et celle de Silly, et toutes les églises du monde en furent tout de même illuminées peu à peu, et entièrement. Et, grâce à l'Eglise, le monde lui aussi et peu à peu devient et deviendra plus lumineux. Notre espérance est ferme. Elle est la plus forte!
Alleluia!
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