Dimanche, à Rome, le pape François canonisera deux de ses prédécesseurs, les souverains pontifes Jean XXIII et Jean-Paul II.
La figure du second est encore très bien connue chez beaucoup aujourd'hui, puisqu'il est mort il y a moins de dix ans.
La figure du premier est peut-être un peu oubliée - alors que c'est lui, élu par les Cardinaux pour être un "pape de transition" après le long pontificat de Pie XII, qui entreprit la réforme de l'Eglise catholique par l'ouverture du Concile Vatican II.
Il y aurait beaucoup à dire sur ces deux figures.
En clin d'œil, retenons les bons mots de Jean XXIII, dont voici quelques-uns :
- à un Officiel venu le saluer et qui lui demandait, histoire de dire quelque chose, combien de personnes travaillaient au Vatican, il répondit : "Oh, cher ami, je pense environ la moitié!"
- à une dame qui, peu après son élection, disait à une amie sur son passage : "Mon Dieu, qu'il est gros!", il répondit : "Madame, je suis heureux que vous ayez compris que le Conclave n'était pas un concours de beauté."
- à un journaliste qui lui demandait de parler de sa famille (une pauvre famille paysanne), il dit : "Il y a trois façons de se ruiner, dans la vie : les femmes, le jeu et la vie agricole. Mon père avait choisi la plus ennuyeuse."
- à un Cardinal de Curie qui s'étonnait devant lui qu'un huissier du Palais Apostolique, après les augmentations décidées, en vienne à gagner plus que lui, il répliqua : " Mais cet huissier a dix enfants, ce qui je l'espère n'est pas le cas de Votre Eminence."
- à un prélat conservateur qui s'inquiétait de l'ouverture annoncée du Concile Vatican II et disait au pape : "Sainteté, il est absolument impossible de convoquer le Concile en 1963." - "Très bien, répliqua le pape, alors convoquons-le en 1962." (Ce qui fut fait...)
On peut être saint et plein d'humour, voilà une bonne nouvelle en ces temps moroses, merci de l'avoir rappelé
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