Le propos d'un prêtre, d'un animateur en pastorale, d'une Equipe d'Animation Pastorale, d'un Conseil Local de Pastoral, etc., ce n'est pas de "faire du chiffre", à savoir de ramener à l'église le plus de monde possible - même si, évidemment, nous nous réjouissons tous lorsque nos églises sont remplies.
Le propos, c'est d'amener ou de ramener les personnes au Christ, de leur indiquer le Christ, de leur proposer le Christ, de les aider à s'attarder avec lui, à faire de lui le compagnon indispensable de leur vie, de les aider à se nourrir de lui, de sa Parole, de ses sacrements...
C'est autre chose!
Quelquefois, certains s'étonnent de ce que l'on fasse des propositions catéchétiques pour les personnes qui souhaitent le baptême de leur enfant, ou la première communion, ou la profession de foi, ou la confirmation, ou le mariage, ou...
Ils aimeraient, je crois, le principe du libre service sacramentel (quitte à payer pour) : mon baptême, ma communion, etc., comme et quand je veux, avec le minimum possible de préparation, pour que le rite soit assuré et que l'on fasse la fête. Toute proposition ultérieure leur semble encombrante dans une vie (je le crois volontiers) déjà surchargée de prestations.
Mais ce que nous proposons, c'est de suivre le Christ. Personne n'est obligé de le suivre, mais, si on le suit, on le suit sérieusement.
La gestion - oh combien délicate! - de ce décalage entre, mettons, l'offre et la demande (pour reprendre des termes commerciaux!) porte un nom : elle s'appelle, précisément, la pastorale.
Et c'est fatigant!
Courage ! Tenez bon...
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