La France a été, reste et, j'espère, demeurera, le berceau de nos libertés démocratiques.
C'est pourquoi la récente et double "mise en examen" (en Belgique, on dirait : inculpation) de l'ancien Président de la République (de droite) et d'un actuel Ministre (de gauche), celui-là pour abus de faiblesse sur une vieille dame, celui-ci pour fraude, est une très mauvaise nouvelle.
Bénéficiaires : les mouvements et partis d'extrême-droite.
Perdant : le peuple.
Relire Platon, relire La République de Platon : lorsqu'on se moque des gens, lorsqu'on leur ment, on passe "immédiatement" de la démocratie à la dictature.
Platon pensait, évidemment, à Athènes.
Nous pouvons penser à l'Allemagne des années '30 - ce que, pour mémoire, disait notre Roi dans son discours de Noël.
Quel que soit leur niveau de pouvoir, je suis rempli d'admiration pour les hommes et femmes politiques qui, malgré les tentations récurrentes, tiennent droit le cap du bien commun. Renoncent aux idéologies, aux pressions, au goût du pouvoir. Et agissent selon leur conscience, une fois élus, sans avoir d'abord en tête le souci de leur réélection. Je crois qu'on ne mesure pas assez le courage qu'il faut pour vouer sa vie à pareille tâche.
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