Il y a quelque chose de beau, et que je ne crois pas naïf, dans l'enthousiasme des Britanniques qui célèbrent le Jubilé de la Reine Elisabeth II. On a l'impression qu'ils trouvent en elle une espèce de "Mamy" nécessaire, de personne-ressource, de stabilité plus psychologique qu'autre chose, certes, mais... N'avons-nous pas tous besoin, nous, les "peuples", de cette stabilité incarnée non seulement dans des institutions, mais dans une personne qui assume ces institutions, par devoir, par service, et avec, au fond, et comme elle le disait avant même de succéder à son père, le sens du "don de sa vie"?
On sait que la Reine Elisabeth II est profondément croyante.
Je suis sûr que cela a déterminé sa façon d'assumer sa tâche.
Et que, même confusément, les Britanniques qui la remercient reconnaissent en elle quelque chose de cette foi, de cette fidélité.
Ils ne remercient pas seulement, ils "rendent grâce".
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