dimanche 3 avril 2011

Mozart, son Requiem

Moment intense pour moi dans le temps de Carême, hier samedi soir à Enghien : l'interprétation magistrale du Requiem de Mozart par les Choeurs d'Enghien, par des instrumentistes et des solistes de premier plan, sous la direction de Michel Vandenbosche, organiste titulaire d'Enghien et chef de Choeur. On a beau savoir que c'est une oeuvre de commande, l'émotion qui passe dans certains morceaux (l'Agnus, par exemple et les modulations sur le sempiternam) font frissonner : ce génie a compris, à pas d'âge - mais sentait-il déjà la mort en lui? - l'effroi chrétien devant la mort, et le cri chrétien que la mort fait pousser devant Dieu. Il faut des personnes d'une grande qualité d'âme - les quelque cent cinquante musiciens, choristes, solistes, instrumentistes - d'hier, pour restituer comme ils le firent la grandeur de cette musique, qui nous met à fois au bord du tombeau et aux sources de l'espérance. Puis-je citer ici l'interprétation exceptionnelle que j'ai relevée chez le ténor Sébastien Romignon, visiblement encore jeune interprète et je l'espère promis un avenir à la hauteur de son talent et de son travail.

2 commentaires:

  1. Le saviez-vous ?
    Mozart était Franc-Maçon

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  2. Mais oui, Mozart était franc-maçon, en une époque où cette appartenance n'était pas incompatible avec la foi chrétienne. Du reste, son dernier grand Opéra, "La flûte enchantée", est une allusion aux rites de l'initiation maçonnique...

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