J'ai eu, durant tout ce printemps, la joie de confirmer beaucoup de jeunes dans la foi, par ce sacrement qui scelle sur eux le don de l'Esprit. Encore ce matin, une dizaine, à Bassilly. A chaque onction, j'aime par-dessus tout ce petit moment magnifique, comme volé au temps, de la conversation - une conversation brève, certes, quelques secondes, mais faut-il être long pour être intense?
Qu'est-ce qu'on se dit, dans ce face à face entre "confirmateur" et "confirmé"?
L'essentiel.
"Es-tu heureux (-se)?"
"Oui"
"De ce jour-ci ou en général"
"Les deux"
"Au plus profond de toi, maintenant, tu as la source du bonheur : l'Esprit même de l'amour. Fais-lui confiance, toujours."
"Oui, je le sais bien."
"Tu promets de ne jamais être triste au point de désespérer, même si tu dois traverser des épreuves."
"Oui, je promets. "
"Tu seras fort(e) maintenant, hein, et garde toujours ce magnifique sourire que je vois sur tes lèvres!"
"Oui"
"Alors, vas-y!"
(Et une petite tape amicale pour l'envoyer dans la vie de l'Esprit!)
Quelle joie partagée avec ces jeunes. A la sortie, avant que les photographes amateurs ne viennent flasher, je leur demande : "C'était pas trop long?" - "Oh non, me dit un grand gamin tout joyeux, moi je trouvais que ça aurait pu durer encore." "Oui, bien sûr, lui dis-je, mais tu dois penser que moi je suis vieux, alors je ne peux pas tenir plus longtemps." - "Ah, si c'est ça, ok!" (On est potes, ou on ne l'est pas...)
Mais quel bonheur!
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