Bientôt déjà nous tournerons la page de juillet 2012... J'attendais ce mois, qui m'a permis, d'abord, un repos de dix jours au soleil d'une île grecque (Patmos), dans une solitude absolue et l'espèce de discipline qu'il faut s'imposer à soi-même pour être oisif avec méthode. Comme je sens encore le bénéfice de ces jours-là, c'est sans doute que je n'y suis pas trop mal parvenu... Solitude absolue, disais-je : je n'ai, de fait, guère parlé qu'au personnel de l'hôtel. Mais les morts - "mes"morts - m'ont été intimement présents, non tant par le souvenir que par la communion, une communion joyeuse, allègre, silencieuse, intime. Ils m'ont garanti leur amour. Etrange non?
Au retour, la visite chez un ami Français, que je vois trop peu, et là, en revanche, la chaleur des échanges et des partages.
Puis la prière, fervente et plus optimiste que l'an dernier, pour notre Pays, à l'occasion de la Fête Nationale.
Enfin, durant la semaine qui vient de s'écouler, des visites dans des camps Patros ou Scouts et le même émerveillement que l'an dernier devant le dévouement des chefs et des dirigeants, qui consacrent ainsi un temps précieux de leurs vacances à s'occuper de plus jeunes. Ils le font avec tout l'enthousiasme, et aussi tout le sérieux, de leur âge, et de parler avec eux m'a une fois de plus conforté dans l'idée que la jeunesse est généreuse. De tout coeur je les remercie de ce qu'ils font, de ce qu'ils donnent, et je n'ai vu dans les yeux des gosses que des éclairs de joie - joie de courir dans la nature, joie d'apprendre à la connaître, joie d'apprendre à se connaître et à se reconnaître à travers la vie commune, joie d'une vie simple... Vraies valeurs que les mouvements sont sans doute, mieux que quiconque, capables de transmettre encore, et il y a urgence à le faire!
Enfin, je continue et espère terminer aujourd'hui la part de dépouillement des rapports transmis par les équipes synodales au Comité de Pilotage - la part qui m'a été confiée, veux-je dire. Ici encore, la richesse des débats saute aux yeux. Evidemment, on trouve quelques simplismes (des "y a qu'à", comme solution), mais peu fréquents, et les insistances sont souvent les mêmes : plus de communion, plus de fraternité, plus de communauté, plus d'échanges. Oui, voilà bien ce dont nous manquons, en effet!
Au boulot!
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