J'ai reçu cet après-midi un paroissien dont l'épouse est décédée brutalement, et de façon inopinée, à 37 ans. Ils ont deux enfants...
Moment rare d'écoute, de confidence.
Cet homme remarque avec moi qu'étrangement, quelquefois, il faut la mort pour que se dévoile, comme à rebours, l'intensité de l'amour.
Pourquoi donc?
Comme si la mort humaine, dans sa brutalité, avait entre autres fonctions celle de nous révéler l'amour. L'amour qu'au quotidien nous ne voyons pas, ou pas assez, à côté duquel nous passons comme des étrangers, comme s'il y avait toujours mieux et plus pressé à faire...
Comme si la mort seule, quelquefois, pouvait nous éveiller à l'amour.
Curieux effet d'optique en rétroviseur, effectivement, suivi d'effet de regrets et de chagrin pour les occasions manquées ou omises. Serait-ce un effet de contrition ?
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