Je suis rentré ce matin de Rome, où j'ai eu l'occasion de passer une nouvelle fois, en compagnie d'amis, quelques jours de vrai bonheur. Se retrouver près de Pierre est et restera toujours pour moi une expérience fondatrice de la foi, remettre ses pas dans celui de ce pêcheur des bords du lac venu à Rome pour payer de sa vie le témoignage de l'incroyable nouvelle. Célébrer sur sa tombe. Voir le Pierre d'aujourd'hui, son souci de l'humanité. Rencontrer des frères qui travaillent là-bas, Jean-Pierre, par exemple qui enseigne si bellement à la Grégorienne et me disait, lors d'un dîner pris ensemble : "Le mystère de l'Eglise universelle, c'est que ce que l'Eglise vit à Enghien est aussi important que ce qu'Elle vit à Rome ou n'importe où dans le monde."
Et revoir, encore, la beauté de cette Ville, l'Urbs! La beauté qui crie à chaque coin de rue, ce mélange et cette continuité entre les réalisations antiques et celles de la Renaissance, entre la recherche profane des Romains cultivés, dans l'architecture, les beaux-arts ou la littérature, et celle des chrétiens d'hier et d'aujourd'hui : le christianisme, à Rome, vraiment n'abolit rien, il accomplit.
Il y a à Rome quelque chose de la jeunesse éternelle du christianisme, à travers même - et c'est paradoxal - la rencontre des vieilles pierres.
Quelle puissance!
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