Je parlais dans mon dernier message de la joie qui fut la mienne de revoir Jean-Pierre Sonnet, cet ami jésuite enseignant à la Grégorienne, lors de mon récent voyage à Rome. Je fais mes délices du petit texte de lui qu'il m'a remis lors de son dernier passage en Belgique, lorsqu'il est venu à Enghien que et nous avons pu ensemble concélébrer l'eucharistie de 18h00, un jour de semaine. Membra Jesus Nostri en est le titre, et, en sous-titre, Ce que Dieu ne dit que par le corps.
Dans son Ouverture, Jean-Pierre exprime ainsi ce qu'il a voulu écrire : "L'attachement des croyants au corps du Christ jusqu'en ses membres m'a poussé à me demander : le mystère de Dieu ne se loge-t-il pas également à l'articulation de nos membres? Ces derniers ne sont-ils pas, eux aussi, à l'image de ceux du Christ, le lieu d'un évangile? L'interrogation a aiguisé mon regard et donné naissance à des miniatures, tout à la fois poèmes et croquis. (...) Ainsi sont nés ces textes, d'étonnements croisés : le verset souffle son pollen de mots sur l'émotion des sens, celle-ci prête aux Ecritures le parler de la chair. Elles tremblent alors, les paroles de Dieu, lorsqu'elles nous passent par le corps, de la tête jusqu'aux pieds." (J.-P. SONNET, Membra Jesu Nostri. Ce que Dieu ne dit que par le corps, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2010, pp. 8-9, 10euros).
En ce début de Carême, je recommande vraiment à chacune et chacun la méditation de ces petits bijoux, qui donnent en effet une chair inattendue à la Parole de Dieu, et nous font goûter la Bible comme on déguste un fruit.
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