Cette formule du Concile de Nicée-Constantinople, nous la professons chaque dimanche ou solennité. Elle nous oblige, notons-le, à changer de verbe lorsque nous abordons les sujets de "l'au-delà", les sujets eschatologiques : la résurrection des morts et la vie du monde à venir! Nous ne disons plus simplement "Je crois", nous disons "J'attends" (Et exspecto...) Tout à coup, notre foi, comme pressée, se mue en espérance et nous voici comme tendus vers ces réalités dernières, qui mobilisent ainsi toute notre vie présente et la projettent dans un au-delà de l'ici et du maintenant, de l'espace et du temps.
C'est qu'il est bien difficile de parler de ces réalités dernières, qui appartiennent à l'au-delà du temps et de l'espace, eux qui nous contingentent si bien. Nous ne vivons sur cette terre que dans l'espace et dans le temps, et simplement imaginer un monde qui leur échappe, c'est pratiquement... impossible. L'éternité n'est pas un temps infini ou indéfini, mais l'absence du temps, l'absence d'espace : voilà ce que l'on dit quand on proclame que Dieu est "éternel". La vie éternelle, la vie en Dieu, c'est donc en effet la vie dégagée de ces contingences - telle est la vie de nos défunts. Inimaginable, mais bien réelle, en Dieu, qui est notre et leur éternité!
Heureusement qu'il y a des vidéosje sur YouTube pour compenser le mutisme des "specialistes" sur
RépondreSupprimer"l'après" sinon, nous, pauvres fidèles , resterions sur notre faim. 😄😄. Il est normal d'avoir peur de la mort. Jesus lui-même, Dieu lui-même, est passé par là . La seule certitude que nous avons est qu'elle n'aura pas le dernier mot. Alors je crois que cela vaut le coup d'attendre et que la surprise sera de taille , inimaginable