dimanche 25 février 2018

Je vois des gens debout...

Retour du week-end devenu traditionnel que je passe chaque année avec mes amis d'Abbeville - toute une famille, et peut-être même une tribu! Retour ragaillardi, réconforté, par eux tous, après avoir célébré la messe pour Simon, l'un des leurs parti trop tôt voici une quinzaine d'années déjà mais dont on sent tellement la présence stimulante chez tous - et, pendant la messe, le baptême d'un neveu de ce Simon, deuxième fils de sa sœur, un petit bout de... dix jours! A craquer!
Chacun dans son genre, ils me requinquent tous, donc, moi le vieux trop sensible, sans doute, à ce qui ne va pas. Ils sont pour moi une espèce de visage humain et multiforme de l'espérance.
Et les textes de la liturgie nous donnaient à penser : le sacrifice interrompu d'Abraham, la Transfiguration - pas facile, de mettre tout cela ensemble, quand on célèbre en même temps l'anniversaire d'un décès et le baptême d'un petiot. Pourtant, tout fait sens : en testant la foi d'Abraham, Dieu renonce à nos (trop) humains sacrifices, et la mort d'un de nos fils ne saurait être sacrificielle. Lorsqu'il voudra que quelqu'un se donne tout entier pour manifester à quel point il aime l'humanité, c'est son Fils à lui qu'il enverra, pour que toute épreuve et toute défiguration soit désormais "transfigurée" comme Jésus sur la montagne. Et n'est-ce pas la foi que le baptême ouvre en ceux qui le reçoivent, rend possible en ceux qui l'accueillent?
Quelle fête, hier soir, que ces célébrations simples et simplement vécues, mais si denses...
Quand je les vois, tous, je vois des gens debout! Comme ça fait du bien!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire