vendredi 13 mars 2020

Un virus qui peut nous aider...

Les mesures prises hier par les autorités de notre pays peuvent apparaître comme extrêmement rigoureuses - et elles le sont : plus de rassemblements, plus de messes par exemple, plus de restaurants, plus de sorties, le confinement autant que possible.
Mais ces mesures, en même temps, ont une caractéristique intéressante : elles visent à protéger le bien commun, non pas les biens particuliers des individus, mais le bien d'une communauté de vie - un pays, une nation, comme on veut. Les particuliers, ou au moins certaines catégories, risquent d'y perdre : pensons à tout le secteur Horeca, et il faudra les aider et les soutenir. Mais la communauté humaine qui vit en lieu va nécessairement y gagner, quand on sait que seules ces précautions peuvent ralentir et, à terme, affaiblir et faire disparaître l'épidémie. Sans elles, nous serions dans une situation sanitaire proche de celle de l'Italie : hôpitaux surchargés, manque de soins par manque de place et de structures, mortalité sans cesse accrue.
"Se serrer les coudes" : un pas vers la prise de conscience que le bien n'est pas seulement, ne peut pas être seulement, le bien de chaque individu selon son désir propre, mais qu'il est aussi et toujours le bien "commun", non pas l'addition de biens individuels, donc, mais le bien d'une communauté. Cela, c'est une prise de conscience salutaire, et en ce sens, oui, le virus peut nous aider!

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