mercredi 11 mars 2020

Drole de Carême...

Les mesures commencent à pleuvoir : pour se protéger du "Coronavirus", il faut arrêter de se trop fréquenter. Ainsi, en région wallonne, finies les visites dans les maisons de repos pour nos seniors - on comprend, il sont les plus fragiles. Finis, dans les écoles, les voyages formatifs à l'extérieur. Finis, les voyages tout courts vers l'Italie où tout et tout le monde est confiné.
Je continue de penser qu'on "ne nous dit pas tout", pour reprendre l'expression d'une humoriste française célèbre. De telles mesures indiquent à l'évidence la dangerosité de ce virus.
En même temps, il stigmatise notre fragilité sociale : les bourses s'effondrent, les circuits économiques se grippent, les voyages s'arrêtent.
Et, sous la contrainte, certes, on doit rester chez soi peut-être avec la douce impression de "revivre". Se retrouver, se rassembler, vivre plus en phalanstère, moins être à l'extérieur de soi, contraint à retrouver de l'intériorité…
Tout cela n'est pas perdu! Bien sûr, souhaitons prompt rétablissement aux malades, prévenons les infections en suivant les conseils prophylactiques qu'on nous donne, oui, bien sûr.
Mais vivons plus "à l'intérieur"...
Quel Carême, bon sang, quel Carême!

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