dimanche 14 novembre 2021

Elle passe, la figure de ce monde...

 L'univers passera, un jour, tout finira. Voilà ce que dit Jésus dans la page d'évangile lue aujourd'hui. A mesure en effet que nous approchons de la fin de l'année liturgique, nous lisons des textes qui parlent de la fin... des temps.

Il y aura donc une fin, et ce n'est pas dramatique : nous voyons bien que, pour ce que nous en connaissons, notre Univers n'est pas parfait, que des catastrophes s'y produisent - même quand l'être humain n'en est pas responsable! Non, envisager la fin, ce n'est pas envisager un drame, mais espérer que le temps et l'espace présents soient temps et espace de gestation - à travers beaucoup de difficultés, de tourments, de malheurs même, quelque chose d'autre est en train de naître, que Jésus appelait "le Royaume". 

Nous en voyons déjà les germes - comme ceux qui, ainsi en parlait l'évangile, voyant bourgeonner les branches du figuier, savent que l'été approche! Nous voyons en nous et autour de nous des semences de bonté, de justice, de réconciliation, de miséricorde, de paix - oh, il faut quelquefois aller les dénicher dans des monceaux de boue, c'est entendu, mais enfin, avec de bons yeux, avec les yeux du coeur, on peut les voir!

Et du reste, telle est la tâche des chrétiens : repérer partout ces semences, ces germes, les recueillir et les protéger, les faire pousser et grandir et ainsi hâter la survenue du Royaume. Car oui, "elle passe, la figure de ce monde!"

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