Aujourd'hui nous lisions en saint Luc l'intégralité du chapitre quinze, un chapitre qui n'a pas de parallèle dans les autres évangiles et qui a certainement contribué à l'appellation d' "évangéliste de la miséricorde" que l'on octroie volontiers à Luc. Triple parabole : de la brebis perdue et retrouvée; de la pièce de monnaie perdue et retrouvée; du fils perdu et retrouvé.
J'ai relu dans la Correspondance croisée que nous avons publiée il y a longtemps, ce commentaire que le regretté Hector Bianciotti fait à ces versets, dans une lettre qu'il m'adresse datée du 6 septembre 1992 - il y a déjà trente ans! Voici :
"J'ai relu Luc - dont je me méfiais parce que trop 'artiste'..., la triple parabole. Si celle de la drachme ne me paraît pas claire - mise là pour satisfaire au rythme du récit -, celle du fils prodigue est merveilleuse : c'est bien là la charité paradoxale du Christ! Celle de la brebis... Au moins une fois par jour, je crois, tout homme se sent une brebis perdue; et j'aime à croire que, ne serait-ce qu'une fois dans sa vie, chacun est, aussi, celui qui en retrouve une et qui, réjoui, la prend sur ses épaules." (H. BIANCIOTTI de l'Académie française - B. LOBET, Lettres à un ami prêtre 1989-1994, Paris, Gallimard, 2006, pp. 100-101.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire