mardi 15 février 2022

Enseigner

 Entré dans l'année de mes soixante-cinq ans, j'ai aussi entamé mes derniers mois d'enseignement (sauf si j'accepte ce que l'Université me propose, une année supplémentaire...) J'ai commencé à faire cours en 1979, à l'âge de 22 ans, l'année où je préparais aussi mon agrégation de lettres classiques. Et pratiquement, je n'ai jamais arrêté!

Et l'enseignement a toujours été pour moi un vrai bonheur. La relation pédagogique, qui suppose en amont un grand travail de préparation (sélectionner les grands points de la matière, veiller à une présentation parlante et compréhensible, etc.), mais aussi une attention constante à l'étudiant pendant les leçons orales et enfin un suivi et une évaluation sans concession (y compris pour l'enseignant!), oui, cette relation pédagogique m'a toujours semblé une formidable source d'enrichissement humain, d'épanouissement.

Il y a un vrai bonheur à partager des savoirs, ou à tâtonner dans des apprentissages. Il y a une vraie joie lorsqu'on constate que des étudiants sont entrés dans une certaine intelligence d'une matière nouvelle. J'espère qu'on gardera toujours à ce noble métier son côté "artisanal" et que les machines et les ordinateurs ne remplaceront jamais tout à fait cette si précieuse relation enseignant/enseigné!

3 commentaires:

  1. Il y a un vrai bonheur à partager des savoirs, ou à tâtonner dans des apprentissages. Il y a une vraie joie lorsqu'on constate que des étudiants sont entrés dans une certaine intelligence d'une matière nouvelle. J'espère qu'on gardera toujours à ce noble métier son côté "artisanal" et que les machines et les ordinateurs ne remplaceront jamais tout à fait cette si précieuse relation enseignant/enseigné!

    Comme ce dernier passage est vrai, cher Benoît, quand parfois, souvent, on constate que d'anciens étudiants se souviennent de vous ... et vous ont apprécié, bien sûr, on ne peut plaire à tous, mais le souvenir d'avoir pu donner le meilleur de soi-même reste une satisfaction indicible. Puisse la joie demeurer dans le cœur des "anciens", merci pour tes "blogs", ils se font parfois trop rares, mais font toujours du bien.

    Marc

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  3. Quelle belle description du métier d'enseignant! Ce côté 'artisanal' m'a toujours passionnée...
    Un peu 'idéalisé' diront certains, dans notre société où trop souvent, c'est le calcul qui influence la motivation au détriment de la créativité qui demande davantage de temps.
    En ce 21e siècle, la technologie se taille une part de plus en plus prépondérante, surtout chez les plus jeunes. Malgré cela, les deux dernières années difficiles ont suscité une prise de conscience : les relations humaines font partie intégrante d'une formation de qualité. Et si 'se servir des outils numériques' pour 'mieux servir' était la meilleure perspective pour l'enseignant de demain ?

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