Je rentre à l'instant des funérailles organisées à la paroisse Saint-Roch pour le Père Hugo Vangeel, missionnaire du Sacré Coeur, qui a été en poste au Congo, au Cameroun et ici à Bruxelles, notamment curé de ladite paroisse. J'y représentais l'archevêque, au milieu de confrères sincèrement émus par le départ de Hugo et d'une communauté très africaine, qui a montré un visage d'Eglise priant, enthousiaste, chaleureux.
Hugo a été un prêtre simple et joyeux, accueillant la misère dans un coeur grand comme le monde. Dans tous les endroits où il est passé, il a accueilli et recueilli les sans papiers, les sans domicile fixe, les migrants, les paumés, les perdus - des perdus pour lesquels il a été un "sauveur" et très certainement l'image concrète du Sauveur.
Le Peuple de Dieu qui se pressait ce matin dans l'église, peuple de gens simples et modestes, a manifesté en priant et en chantant sa reconnaissance pour une vie donnée.
C'est-à-dire, pour une vie réussie. Car on peut bien "réussir" dans la vie, cela c'est une question de chance et tant mieux si cela arrive, même si ce n'est pas toujours gage de bonheur. Mais autre chose est de "réussir sa vie", et pour cela, il n'y a qu'un moyen : la donner, sans rien en retenir.
Hugo a été pour nous, ce matin, le modèle d'une vie réussie.
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