Je viens de lire avec bonheur la "Lettre sur le rôle de la littérature dans la formation", en particulier dans la formation des futurs prêtres, publiée hier 4 août par le pape François. Une nouvelle fois, je suis plein de reconnaissance pour la pensée de ce pape qui entend bien exalter la littérature (et les autres beaux-arts, au passage) comme un élément indispensable de formation pour les chrétiens, parce que la littérature est un lieu d'ouverture et de créativité.
C'était l'intuition déjà du grand Adolphe Gesché, le théologien louvaniste, qui estimait à juste titre devoir rajeunir l'acte théologique par sa confrontation avec le monde des livres. Comme je suis heureux de voir que, petit à petit, cette audace a fait son chemin!
Comment ne pas se souvenir des "causeries" de l'abbé Gesché à la cathédrale, même s'il y a longtemps déjà...
RépondreSupprimerC'était dans le cadre des messes festives du dimanche à midi trente, telles qu'elles ont été créées par l'abbé Jacques Michiels (décédé fin 1990).
L'abbé Gesché est venu chaque année (de 1987 à 1991) les dimanches de l'Avent : il proposait un thème qu'il développait au cours de l'homélie.
Un texte écrit de l'ensemble était disponible vers Noël et bien utile pour pouvoir y revenir, chacun à son propre rythme.
https://www.lalibre.be/debats/opinions/2024/08/30/pourquoi-il-faut-lire-la-lettre-sur-le-role-de-la-litterature-du-pape-WIEOTCGAHRDEZEAKPDJVNOK62I/
RépondreSupprimerA propos de littérature, plus spécifiquement dans l'optique développée dans la lettre papale, et en rapport avec une certaine actualité, je conseille vivement l'excellent roman de John Irving "L'Oeuvre de Dieu, la part du Diable" (1985) où il est question, en vrac, de: la naissance, l'avortement, l'amour, la maladie d'Alzheimer, et bien d'autres choses
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